La Gauche anticapitaliste participe à la marche climat de ce dimanche 3 décembre à Bruxelles. Voici le texte du tract que nous y distribuerons.

La COP28 a lieu à Dubaï alors que tous les signaux passent au rouge. Le soi-disant Green Deal européen est torpillé. Les émissions de CO2 continuent d’augmenter, les compagnies pétrolières et leurs gouvernements continuent à investir massivement dans les fossiles, alors qu’il faudrait les éliminer et quadrupler les investissements dans les renouvelables. Le système capitaliste conçu pour le profit et l’accumulation infinie met en danger l’humanité, avec en première ligne les classes populaires, les femmes, les peuples indigènes et la jeunesse. Nous sommes à +1,3° et les catastrophes s’accumulent. Nous devons tirer le frein d’urgence.

L’impasse libérale et la menace fasciste

Les partis de la Vivaldi nous disent qu’en votant pour eux et en soutenant les « bons » capitalistes, on va y arriver : « aux travailleur·euses de payer l’addition ». Leur politique c’est l’empoisonnement aux PFAS, les déchets nucléaires, les centrales à gaz, une SNCB en rade et l’explosion des inégalités. Ce sont des pyromanes. Face à cette politique antisociale et inefficace des libéraux « verts », l’extrême droite des Trump, Wilders, Meloni monte et s’organise pour nous mener vers le gouffre en attaquant les femmes, les LGBT et les migrant·e·s.

Les solutions existent

Elles passent par l’affrontement avec le capital et l’extrême-droite et un programme d’urgence écologique et sociale pour :

  • Reprendre aux riches ce qu’ils ont volé : impôt drastique sur la fortune, suppression des consommations de luxe hyper polluantes ;
  • Réduire le temps de travail, sans perte de salaire : produire moins, travailler moins, partager plus ;
  • Une planification publique, démocratique de la fin des secteurs nuisibles : énergies fossiles, pub, plastiques, tout-à-la-voiture et à l’avion…
  • Nationaliser les secteurs essentiels sous contrôle des travailleur·euses et usager·es : finance, énergie, transports, alimentation, rénovation, etc.

Construisons le front uni de lutte climatique et sociale

Les solutions partiront d’un mouvement social puissant : dans celui-ci, les travailleur·euses et les syndicalistes jouent un rôle-clé… À condition de rompre avec les illusions de la « croissance verte » et d’agir avec les activistes climatiques et la communauté scientifique, pour lutter en front uni pour un gouvernement éco-social de rupture ! Inspirons-nous des grèves des jeunes pour le climat en 2019 !

Les écosocialistes doivent s’organiser pour favoriser cette issue : rejoins la Gauche anticapitaliste pour y contribuer !

Les rendez-vous à soutenir :

  • Luttes et alternatives vers l’écosocialisme, conférence avec Daniel Tanuro, à La Casserole, 3 rue de l’Avenir à Namur, mardi 5 décembre à 19h00.
  • Les travailleur·euses de la SNCB en grève du 5 au 7/12, pour un service public ferroviaire de qualité.
  • Exploiter les vivants : Une écologie politique du travail, conférence avec le philosophe Paul Guillibert, au Pianofabriek, 35 rue du fort à Saint-Gilles, mercredi 13 décembre à 19h30.
  • Code Rouge contre le secteur aérien, du 15 au 17/12, inscris-toi sur code-rouge.be

Photo : Le bloc de la Gauche anticapitaliste à la Marche pour le climat, octobre 2022 (Dominique Botte / Gauche anticapitaliste / CC BY-NC-SA 4.0)

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