À Athènes, le 6 décembre, jour de la commémoration de l’assassinat d’Alexandros Grigoropoulos (15 ans, assassiné par un policier en 2008), la police a arrêté toutes les personnes qui voulaient s’approcher du lieu de son assassinat pour déposer une fleur.

Parmi les personnes arrêtées, on retrouve : Petros Constantinou, élu communal à la commune d’Athènes et coordinateur du mouvement antifasciste et antiraciste KEERFA ; Panos Garganas, éditeur du journal Εργατική Αλληλεγγύη ; Tasos Anastasiou, journaliste ; Maria Andreou, enseignante ; Katerina Patrikiou, médecin ; ainsi que deux des avocats qui ont contribué à la condamnation d’Aube dorée : Kostas Papadakis et Thanasis Kampagiannis.

Le gouvernement grec, en panique à cause de la gravissime crise sanitaire qui frappe le pays mais également la crise économique sans fin aggravée par la pandémie, répond à toute revendication, à tout mouvement, à toute voix qui s’élève par l’autoritarisme, contre la constitution et avec une violence policière extrême. Nous savions qu’après la soi disant « crise des migrants », c’est nos libertés qui seraient la cible dans toute l’Europe.

Nous ne les laisserons pas faire !
Organisons les luttes partout en Europe !
Police partout, justice nulle part !

Photo : Εργατική Αλληλεγγύη

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