Cette déclaration a été adoptée au rallye de fermeture des 35e Rencontres Internationales des Jeunes qui a eu lieu cette année à Billund au Danemark, organisé par le SUF.

Le jeudi 26 juillet, nous avons reçu de mauvaises nouvelles particulièrement préoccupantes d’Italie : Massimo Lettieri, président de la coopérative RiMaflow, l’usine occupée reconvertie à l’auto-gestion à Trezzano sul Naviglio, près de Milan, a été arrêté.

Il a été impliqué à tort, avec RiMaflow, dans une enquête de police sur le trafic illégal de déchets.

C’est une accusation absurde, alors que RiMaflow a travaillé dès le début avec des projets écologiques, proposant des projets de recyclage de déchets. En fait, la coopérative est dans un processus de régularisation avec les autorités locales. Les liens présumés entre RiMaflow et des organisations criminelles est encore plus absurde si nous pensons aux efforts que RiMaflow a fourni contre l’exploitation des travailleu·ses/rs et les problèmes causés par la Mafia dans la ville et la banlieue de Milan.

Dans le même temps, l’appropriation d’une partie des locaux de l’usine a été bloqué par décision judiciaire et l’argent destiné à payer les travailleu·ses/rs a également été saisi.

Massimo Lettieri était déjà venu aux rencontres internationales des jeunes (RIJ) en Grèce il y a plusieurs années pour exposer l’auto-gestion et l’auto-organisation de l’économie des travailleu·ses/rs.

La contribution de tels exemples et expériences a été fondamentale dans le cadre des formations plénières aux RIJ mais aussi pour de nombreuses organisations politiques autour du monde.

C’est pour cela que nous considérons urgent de témoigner toute la solidarité possible à celleux qui nous ont montré ce que la solidarité entre travailleu·ses/rs peut faire. Pour montrer notre solidarité à RiMaflow, à toutes ses travailleu·ses/rs et à Massimo lui-même.

Depuis le 35e camp révolutionnaire international de la jeunesse, nous exigeons la libération de Massimo Lettieri et l’arrêt immédiat de la criminalisation de RiMaflow. Nous en appelons également à la solidarité internationale.

  • La lutte de RiMaflow est notre lutte.
  • Défendons l’auto-gestion et l’auto-organisation ouvrière !
  • Libérez Massimo !

28 juillet 2018

Traduit de l’anglais par Goto Van Kern.

Print Friendly, PDF & Email