Dans la continuité de la lutte contre la réforme du décret paysage et de la grève générale du 9 novembre, les étudiant·e·s de l’enseignement supérieur se mobilisent ce jeudi 17 novembre pour que nos voix soient entendues. Dans la crise énergétique et sociale qui s’est installée, il devient impossible pour nous de garder la tête hors de l’eau.

Nous avons le droit de penser notre avenir sans être freiné·e·s par les difficultés financières. Beaucoup trop d’étudiant·e·s doivent cumuler les jobs afin de pouvoir subvenir à leurs besoins, tout en continuant leurs études !

La réforme du décret paysage, mise en place par la Ministre Glatigny (MR), entre en application en cette rentrée académique 2022. Lors du rassemblement du 21 octobre (1)Lire le communiqué de presse commun : « La réforme du décret paysage, moins d’étudiant·e·s plutôt qu’un refinancement » devant le cabinet de la Ministre, les revendications des étudiant·e·s n’ont pas été écoutées et la seule réponse à laquelle nous avons eu droit fut : « Il est trop tôt pour évaluer les effets du décret paysage ». Ce n’est pas acceptable.

L’université est un lieu de production de savoir, nécessaire à la société

Les étudiant·e·s produisent de la richesse, notamment lors de leurs stages, et ce travail doit être reconnu. Mais dans une société capitaliste, dans laquelle l’objectif universel est de maximiser les profits, l’université se contente de satisfaire qui a les moyens financiers, et de hiérarchiser celles et ceux à qui elle doit enseigner. Elle subit continuellement la pression du capital, qui exige une main d’œuvre « jeune, flexible et peu exigeante ».

Hors de question de nous laisser dépouiller sans rien faire. Ce n’est pas à nous de payer cette crise !

Pour l’abrogation du décret paysage ;
Pour l’augmentation des bourses d’études ;
Pour la suppression du minerval ;
Pour un salaire étudiant ;
Pour une vraie rémunération des stages ;
Pour la gratuité des besoins élémentaires en électricité, chauffage, eau, nourriture, logement et transports en commun.

Tract distribué par les Jeunes anticapitalistes (JAC) le 17 novembre 2022.
Illustration : Fédération des étudiant·e·s francophones (FEF)

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